Connaissez-vous Denis Kenol?
Que tout le monde chez Lévesque surnomme « Monsieur Denis »
Avant que son chemin le mène chez Salaison Lévesque, Monsieur Denis a d’abord commencé à travailler chez Lido Capri à Montréal à la fabrication de Smoked Meat, puis ensuite chez Brisson sur la Rive-Sud pendant 5 ans.
En 1985, il est engagé chez « Lévesque » à l’époque où M. Régis Lévesque tenait l’entreprise. Monsieur Denis, avait soif d’apprendre. Il a fait un peu de tout, opérateur de poussoir, de hachoir, de barattes, il a fait le désossage des fesses et des épaules, la préparation de la saumure, il a travaillé à perfectionner l’injection des jambons. « J’ai fait plein de choses! Quand il y avait un job à faire, ça prenait quelqu’un pour le faire, et moi j’étais prêt à tout faire pour apprendre comment l’usine fonctionnait! », dit-il.
Peu de temps après son arrivée à la Salaison, Régis a vu en lui quelqu’un de très travaillant, désireux d’apprendre et surtout dévoué. Ayant décidé de le prendre sous son aile, son but était de le mener à prendre une certaine relève. En 1999, il est nommé contremaître à la production.
Quand on l’écoute, on sent qu’il est passionné par son travail, et toute son expérience, il l’a bâtie auprès de M. Lévesque qui était à ses côtés sur le plancher à lui apprendre tous les secrets de la fabrication traditionnelle des jambons. Quelques années plus tard, Monsieur Lévesque était prêt à lui offrir le poste de directeur d’usine et Monsieur Denis a refusé. Pourquoi? Monsieur Denis dit : « Tous les départements c’est beaucoup, j’aime mieux me concentrer sur une chose et bien la faire. La pousser au maximum. »
Et c’est quoi les ingrédients essentiels pour être un bon contremaître selon Monsieur Denis?
La patience, l’organisation et surtout le travail d’équipe. « Le poste de contremaître n’est pas un travail facile, il faut gérer ses équipes, il faut produire beaucoup de volume tout en veillant à la qualité du produit, c’est tout en même temps et il faut bien se préparer d’avance. »
Et de l’organisation il en faut, car quand on produit entre 5000 et 6000 jambons par jour, tout doit rouler de la façon la plus efficace possible. Selon lui, il est essentiel d’organiser son esprit la veille pour bien se préparer à la journée du lendemain, ce n’est pas de se présenter au travail et de décider une fois sur place ce qu’il va faire et comment il va le faire.
Même le samedi et le dimanche, Monsieur Denis vient faire sa petite tournée chez Lévesque pour s’assurer que tout soit prêt, fonctionnel et opérationnel comme prévu lorsque la semaine de travail débute.
Car vous savez, la fabrication du jambon n’est pas une mince tâche. Il faut veiller attentivement à ce que toutes les étapes de la production soient accomplies de façon très méthodique. Selon lui, le moment clé de la production est le barattage. « Plus le barattage est bon, meilleur le jambon va être ». N’oublions pas que pour faire un excellent jambon la cuisson est l’étape cruciale, et c’est toujours Monsieur Denis qui supervise cette étape en plus de la fumaison naturelle au bois d’érable.
37 ans chez Lévesque
Monsieur Denis le dit lui-même : « 37 ans, c’est énorme, c’est plus que la moitié de ma vie. Si j’ai passé 37 ans là-dedans, c’est parce que je suis passionné par ça! »
Quand on lui demande quelle est la chose dont il est le plus fier en 37 ans de carrière, il répond : « Le plus fier? Pour moi, c’est mon travail… ouais, ma fierté c’est mon travail! », et il ajoute : « Quand je fais quelque chose et que ça roule bien. Quand le client est content, quand ma patronne 😉 est contente, moi je suis content, j’ai fait ce que j’avais à faire. »
Félicitation Monsieur Denis!
Merci pour votre dévouement vous mettez tout votre cœur dans ce que vous faites. Merci d’aussi bien représenter ce qui fait vivre nos entreprises.