Bernard Joanisse est vendeur/acheteur chargé de comptes majeurs et s’occupe des achats de Bœuf nature chez Viandes Décarie.


Lui qui célèbrera bientôt 30 ans d’ancienneté a connu pas une, mais deux acquisitions de l’entreprise!

Bernard a quatre passions. Il adore voyager, il adore le ski alpin, il adore le hockey et il adore son travail. Vous voulez savoir comment ses 4 passions se sont rejoint et comment il a réussit à bâtir sa vie autour d’elles?


 
1ère passion : Le Ski alpin 


« Aaaaah le ski alpin, j’en suis maniaque, un peu trop même! » Pourquoi Bernard? « Ah bais c’est à tous les weekends, sans exception, je suis allé souvent dans les Alpes en Europe. » 


 
2e passion : Le hockey


Bernard est né et a grandi à Montréal. « Born and raised in Pointe St-Charles », lance-t-il à la façon de Don’t stop believing du groupe Journey. « C’était un quartier ouvrier, c’était tough quand on était jeunes. C’est un quartier qui était très dur à l’époque ». C’est sur les patinoires de son quartier qu’il découvre sa passion pour le hockey. « On jouait tous les jours, j’adorais ça ».

Avant d’arriver dans le monde de la viande, Bernard « s’est promené pas mal » comme il dit. Il a même joué au hockey professionnel! Vous avez bien lu! Si le hockey est une passion pour lui, c’est le moins qu’on puisse dire, puisqu’il en a fait sa carrière une partie de sa vie. Bernard a habité quelques années en Europe et a joué pour la ligne européenne en première division, plus précisément en Allemagne à Düsseldorf. Ce n’est pas tout, car c’est ensuite pour les États-Unis qu’il s’envole pour aller jouer cette fois-ci pour la East Coast Hockey League.


 
3e passion : Voyager


Quand on joue au hockey, on se déplace beaucoup! c’est ainsi que Bernard a pris goût à une autre de ses grandes passions. « J’adore voyager, j’ai presque fait l’Europe au complet », dit-il en énumérant tous les pays qu’il a visité, «je suis même allé en Chine, en Égypte, … » continue-t-il.
 
Mais revenons aux États-Unis avec notre jeune Bernard… Lorsqu’on annonce que les Jeux Olympiques d’été de 1996 se tiendront à Atlanta, il voit une opportunité d’affaire. Car voyez-vous, Bernard se souvenait de l’engouement qu’il y avait eu pour les jeux Olympiques d’hiver de 1980 à Lake Placid et du boom économique qui avait suivi dans cette ville lors de l’événement. Avec un partenaire d’affaire, il décide d’ouvrir un restaurant de Fast Food sur le bord de la mer à Savannah’s Beach à Tybee Island dans l’état de la Géorgie. Une très belle opportunité, puisque les compétitions de volleyball de plage devaient se tenir sur les terrains situés juste en face du restaurant qu’ils achetaient. « On avait quelques années pour se préparer et mettre en place le restaurant et le projet était de louer les terrains où se tiendraient les compétitions. Mais en fin de compte, le projet n’a pas été comme on voulait… ». Bernard vend donc le restaurant et continue de voyager encore un peu avant de revenir à la maison, au Québec.

Un long voyage qui le guide finalement vers le monde de la viande…


En 1991, alors qu’il est à Philadelphie Bernard commence à sentir le besoin de se poser les pieds. Lorsqu’on est passionné de voyage, pourquoi soudainement arrêter de voyager? Bernard répond en riant : « Bais il fallait que je travaille! Et aussi, je commençais à être un peu tanné et j’avais envie de revenir au Québec. »
 
Il appelle donc un de ses cousins qui travaillait à l’époque chez Hudon & Daudelin et lui demande s’il connaît une place où il pourrait travailler. Son cousin fait aller ses contacts et lui trouve un poste de vendeur/acheteur chez Viandes Lauzon. C’est donc un peu par hasard que Bernard commence à travailler dans le domaine de la viande et dans la vente.



4e passion : Son travail


« Faut que tu sois passionné par ce que tu fais comme travail, sinon tu vas t’ennuyer de ta mère longtemps…». La vente c’est toujours des défis, tu veux toujours t’améliorer et en vendre plus. Et c’est là qu’embarque l’esprit de compétition, c’est ça qui est le fun! »

« Je n’avais pas d’expérience en vente ni dans la viande, mais comme j’étais parfaitement bilingue, ils m’ont engagé! » Si vous connaissez Bernard, vous savez que c’est un grand blagueur, et à ce sujet il rajoute : « Ils ont dû se dire que c’était moins de trouble me montrer la viande que de m’apprendre à parler anglais ».  Bernard a beau blaguer à ce sujet, mais juste après il ajoute avec un grand sourire, « J’ai toujours aimé ça… Et j’aime toujours ça! »


 
Une seconde acquisition pour Viandes Décarie


Le 7 mai 2019, le Groupe Riendeau fait l’acquisition de Viandes Décarie. « C’était une fantastique nouvelle! », raconte Bernard qui vivait à ce moment l’acquisition d’une entreprise pour la 2e fois : « Ça a été un 2e souffle pour notre gang, on se sentait beaucoup plus encadré ».


 
C’est quoi le secret pour être un bon vendeur?


RÉVISER. Beaucoup, beaucoup, beaucoup! « On se fait une petite routine et on s’en va avec ça. » Vous voulez connaître les quantités d’un produit en inventaire? Il y a de bonnes chances que Bernard puisse vous les dire sans même avoir à regarder son ordinateur. Tous les matins, il révise l’inventaire pour savoir ce qu’il y a à vendre pour que lorsque les chaînes appellent « On soit prêt à faire feu tout de suite ». Puis à la fin de la journée, une dernière vérification des stocks s’impose. Tout au long de la journée, Bernard garde en mémoire les quantités qui entrent et qui sortent… pas mal non? À la fin de la journée, Bernard pourra vous dire très précisément ce qui reste dans l’inventaire sans même avoir à regarder son ordinateur. Comme il le dit si bien, « De là l’importance de checker ses affaires, si on peut éviter qu’une erreur se produise, on fait sauver de l’argent à la compagnie. »


 
Un autre conseil qu’il a à donner à quelqu’un qui veut se lancer dans la vente?


C’est d’être travaillant! « Pour vrai ce n’est pas compliqué la réussite aujourd’hui. J’ai toujours appris que plus tu pratiques, meilleur tu vas être ». Pour notre ancien joueur de hockey, la clé c’est la pratique, l’assiduité, la volonté, la rigueur. « Et tu t’arranges pour aimer ce que tu fais et avoir du fun. Il faut mettre les efforts nécessaires, aimer avoir des challenges et avoir la volonté de relever les défis. »


 
L’anecdote du millénaire


Savez-vous quel est le meilleur souvenir de Bernard?


« Ah mon Dieu, pour l’an 2000, j’avais acheté tous les filets mignons qui pouvaient exister en Amérique du Nord. TOUT, TOUT, TOUT! Et puis… on est resté pogné avec… ». Bernard éclate de rire!

« On se disait que si quelqu’un voulait du filet mignon pour célébrer le nouveau millénaire, il serait obligé de passer par nous autres pour en acheter, on pensait que les gens allaient fêter en masse. »  Pour ceux qui s’en souviennent, au tournant de l’an 2000, le changement de millénaire a fait peur à beaucoup de monde et on pensait que tout allait «boguer». Comme dit Bernard, « Finalement tout a bien été… sauf que je suis resté pris avec mes filets mignons ». Il éclate encore de rire!!
Pour votre info, rassurez-vous, ils ont finalement réussi à écouler tous les filets mignons, mais… pas aussi vite que prévu!

Qu’as-tu accompli qui te rend le plus fier?


« …C’était pas les filets mignons c’est sûr! », dit-il en riant, il réfléchit un instant, puis il nous dit un peu émotif : « …De me marier en 2006. J’ai été marié 10 jours! » La réponse peut être surprenante, mais quand on entend la raison, on comprend tout de suite pourquoi c’est sa plus grande fierté. « Lui et sa femme se sont mariés alors qu’elle était malade et aux soins palliatifs. « Elle m’a dit j’aimerais me marier. Donc on s’est marié à l’hôpital, un party d’une soixantaine de personnes. Ça c’est la chose dont j’ai été le plus fier… et je le suis encore! ».


 
Et lorsqu’on lui demande la plus belle chose qui lui soit arrivée chez Viandes Décarie?


Il va vous répondre que c’est lorsque le Groupe Riendeau a acheté Viandes Décarie. Il ajoute : « Non mais sincèrement, c’est la plus belle chose qui pouvait nous arriver. La nouvelle a été vraiment bien accueillie ».


 
Vous voyez, l’expression Life is a journey/La vie est un voyage, c’est sans doute pour décrire Bernard qu’elle a été inventée.



Parce que le moins qu’on puisse dire, c’est que Bernard est un passionné, un vrai de vrai. Quand il aime quelque chose, il s’en imprègne littéralement. Il vit de ses passions et pour ses passions.

Merci Bernard, d’être aussi passionné. Merci de transmettre ta passion et de la faire rayonner autour de toi.