Le connaissez-vous?


Alain est principalement au développement et perfectionnement des recettes et porte aussi plusieurs autres chapeaux chez Aliments Mer & Monde.

Il est aussi notre Chef en titre pour la Tournée BBQ.

MAIS…
Saviez-vous que c’est lui qui a fondé l’entreprise il y a plus de 20 ans?

Toutefois, le domaine de la boucherie était bien loin d’être le premier choix d’Alain pour gagner sa vie, c’est plutôt le hasard et les circonstances qui l’ont mené vers cette carrière.

À 16 ans, il fait ses premiers pas dans le domaine en faisant le ménage dans une boucherie tout en suivant son cours pour devenir… électricien! « J’arrivais toujours une heure ou deux d’avance et je repartais plus tard, car je voulais apprendre comment faire et le propriétaire me montrait la technique, c’est comme ça que j’ai appris à être boucher ».

Curieux de nature, la cuisine a toujours été un passe-temps pour lui. Travailler dans une boucherie durant ses études était donc une bonne façon de joindre l’utile à l’agréable en pratiquant l’une de ses passions. Il aimait apprendre les différentes techniques et demandait toujours plus de formation sur ce qu’il faisait.

« À l’époque, le marché du travail n’était pas comme aujourd’hui, personne ne cherchait d’électricien », raconte Alain. « Je me suis bien aperçu que j’avais beaucoup plus de chance de trouver du travail en tant que boucher que comme électricien. Et en plus j’aimais ça la boucherie, donc ça tombait bien ».
 
À 21 ans, il devient gérant de viande à la boucherie Bœuf de l’ouest à St-Eustache, puis avec la volonté d’en apprendre toujours plus sur la viande, il décide par la suite d’aller travailler comme désosseur dans une usine de porc.
 
Après quelques temps, il fait la rencontre de Monsieur Duchemin propriétaire d’un IGA, qui lui offrira l’opportunité d’être gérant de viande dans un de ses magasins. C’est là qu’il aura le champ libre pour commencer à créer. Ce qui le passionne, ce n’est pas seulement la viande, mais toutes les saveurs qu’il est possible de donner à un simple morceau de bœuf, de porc ou de poulet. Les types de cuisson, les assaisonnements, les saumures, les mélanges et les épices le fascinent particulièrement.

Et pour aller plus loin encore, il expérimente aussi sur les coupes de viande utilisées pour les recettes. « J’aimais ça créer et découvrir. Qu’est-ce qui se passe, si j’utilise telle pièce de viande plutôt que telle autre dans la recette? Est-ce que le goût, le résultat final sera le même? Est-ce que ça va être meilleur? Ce sont toutes des choses que j’aimais essayer. Des fois tu te trompes, mais d’autres fois tu fais des belles découvertes et c’est comme ça que tu innoves ».

Il produit également beaucoup de rôti de porc et beaucoup de saucisse. Une idée savoureuse qui fait vite le bonheur des clients qui en raffolent. Monsieur Duchemin vend les produits d’Alain dans ses 3 magasins. « Je faisais toutes sortes de choses pour les commerces autour, du jambon, du pepperoni… je faisais 1000 kg par semaine de pepperoni pour une pizzeria ». Ça commence à faire beaucoup de volume pour une petite épicerie et une opportunité commence bien vite à se faire entrevoir!

« J’avais beaucoup d’équipement pour faire ce que je voulais à l’épicerie. J’avais même une toute petite baratte pour faire quelques jambons. J’arrivais à faire beaucoup de produits, pour une épicerie on était pas mal équipé et on en faisait quand même un bon volume, mais on avait plus assez de place pour en faire plus. Ça prenait d’autres équipements, plus de place et aussi de l’aide. »

Le nouveau millénaire commence en force pour Alain! En l’an 2000, il décide de s’associer avec Monsieur Duchemin et font  construire une usine de 5000 pi2 à Le Gardeur. En augmentant la production, ils pourraient ainsi facilement approvisionner tous leurs magasins et leurs clients.

Non seulement leur nouvelle usine leur permet d’augmenter drastiquement leur volume de production, mais l’accréditation fédérale leur ouvre l’opportunité de produire une plus large gamme de charcuteries. « Là c’était le fun, j’avais plus d’espace, j’avais des fours, je pouvais faire ce que je voulais. »
Cette expansion attire bien vite l’attention de producteurs locaux, mais aussi de distributeurs. « Une journée, les acheteurs d’IGA nous ont demandé 5000 kg de rôti de porc par semaine pour aider les magasins… et ça a fini qu’on en faisait 25 000 kg à 50 000 kg par semaine. C’est là que c’est vraiment parti! On a ensuite commencé à faire du bacon et ainsi de suite. »

Ce qui devait être au départ une usine pour fournir les trois épiceries est devenu La Charcuterie de la Famille qui approvisionnait les distributeurs. « On faisait des produits de style familial comme du jambon, du bacon, du rôti de porc. C’est pour ça qu’on l’a appelé Charcuterie de la famille au départ. »
 
Alain engage même bien vite jusqu’à une vingtaine de personnes pour l’aider. « C’est là qu’on a vraiment commencé à développer des nouveaux produits. « On s’est mis ensuite à faire beaucoup plus de produits : des pâtés, de la saucisse… La saucisse on en faisait 1 million de kilogramme par année! », dit-il. On vous l’a dit, Alain aime créer et l’usine devient vite trop petite pour suffire à la demande. « On avait plus d’espace, tous les coins étaient utilisés. C’était tellement petit qu’on travaillait dans les passages. »
 
En 2009, un agrandissement est rendu nécessaire et Alain fait construire une nouvelle usine de 22 585 pi2 quelques rues plus loin dans son emplacement actuel. Il la rebaptise Les Aliments Mer & Monde. « J’avais développé une recette de saumon fumée à cette époque-là donc, c’est de là que venait le nom ».  Que dire de ce nouvel emplacement! Un nouveau défi pour Alain qui peut encore une fois pousser plus loin ses idées. La principale raison du déménagement était le manque d’espace, mais la nouvelle usine offrait tout un monde de possibilités, car de nouveaux équipements pouvaient être ajoutés.
 
En 2017, Aliments Mer & Monde rejoint le Groupe Riendeau. « Ça a vraiment été une belle opportunité », dit-il. « C’était indirectement, une façon pour Aliments Mer & Monde de prendre de l’expansion, de développer l’offre de produits et de pouvoir fournir de nouveaux clients. On rejoignait des gens aussi passionnés que nous par la viande et par le produit. Ça a été un second souffle! »


 
C’est quoi le plus gros défi tout au long de ces années?



« Le plus gros défi que j’ai rencontré, c’était toujours d’avoir assez d’espace pour aller jusqu’où je voulais aller. C’est comme ça que tu développes ton entreprise, mais c’est aussi beaucoup de travail. Tu as les clients qui ont des exigences, tes fournisseurs ont les leurs, et il faut que tu réussisses à faire fonctionner les deux. Il faut rendre à temps et quand ça t’appartient, tu ne peux pas partir et dire aux autres « finissez ça ». C’est toi le premier arrivé, mais c’est aussi toi le dernier parti. Moi c’était ma passion et j’adorais ça heureusement, mais n’empêche que c’est beaucoup de sacrifices, il faut se donner à fond. »

Un autre défi comme le dit Alain, c’est qu’avec tout cet espace et tout cet équipement, la variété de produits offerts augmente. « Ça prendre beaucoup d’organisation, mais surtout, ça prendre beaucoup de passion. »

Saviez-vous qu’à ce jour, 95% des produits faits chez Aliments Mer & Monde ont été développé par Alain?

Merci Alain pour toute la passion que tu mets à créer et développer des produits et pour ce bel héritage que tu as bâti.

MERCI, MERCI MERCI !!